Relisons quelques coupures de presse à propos du Sydeme et de l'ADPB
En Mars 2015, comme un vol d'étourneaux surpris dans un cerisier, les élus battent farouchement des bras en signe de surprise. Il y avait 118 élus (8 vice-présidents, 55 délégués titulaires et 55 délégués suppléants), et ces élus ont accepté à la majorité les dépenses du Sydeme et n'ont pas alerté les autres élus sur le déficit. Impensable !
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En Mars 2017, le Républicain Lorrain reconnaît que notre association a gagné une manche. Il a fallu cette grande manifestation pour faire plier le président de la Comcom de l'époque. Mais le combat ne faisait que commencer.
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En Février 2018, nous avons organisé une réunion qui interpellait les élus sur leurs compétences intellectuelles à gérer. Un responsable de la gendarmerie avait appelé le loueur de la salle, le trésorier et le président de l'ADPB pour annuler cette réunion. Nous ne faisions que poser la question et pourtant des élus mosellans n'ont semble-t-il pas apprécié que nous doutions de leurs compétences. La réunion
a bien eu lieu, 200 personnes présentes.
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En Avril 2018, une lettre a été envoyée à 298 maires leur demandant un rendez-vous car le président de l'ADPB ne comprenait pas leur mutisme pour la plupart sur le Sydeme. Bien entendu, ce rendez-vous avait été demandé par email un mois auparavant, mais n'avait reçu aucune réponse.
Entre les emails menaçants, les appels téléphoniques outrés et les "convocations" par quelques maires ce fut une période mouvementée. Même les Renseignements Généraux (En 2008, ce service a fusionné avec celui de la Direction de la surveillance du territoire (DST) pour former la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), elle-même transformée, en 2014, en Direction générale de la sécurité intérieure
(DGSI) ont surveillé le téléphone du président de l'association, ses emails et bidouillé comme des débutants et avec l'aide du fournisseur FREE, sa box et ses mots de passe. Mais cette lettre a fini par faire bouger les maires.
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En Juillet 2018, ça y est ! Les élus que nous avons un peu "bousculés" ont enfin ouvert les yeux sur le Sydeme et ses dérives. Dans un premier temps, JM Le Braz a été traité de menteur par des élus et par le président du Sydeme Serge Stark, puis quelques élus ont commencé à réagir. Tout ce que nous avions dit sur le Sydeme n'était que vérité.

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En Mars 2019, nous alertions de nouveau le Préfet en place sur les dérives du Sydeme. Le dernier et seul courrier que nous avions reçu en 2018, nous affirmait que "tout est sous le contrôle efficace des services de la préfecture et de la Chambre Régionale des Comptes". Hélas, cette nouvelle lettre ouverte envoyée en 2019 au Préfet n'a reçu aucune réponse. Hé oui ! "Qui ne dit mot,
consent". La suite le prouvera.
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En Mars 2019, le Sydeme "doit" se serrer la ceinture. "Y'a qu'à, faut qu'on..."
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Aujourd'hui nous en sommes pratiquement au même point. Les nouveaux dirigeants n'ont entamé aucune action judiciaire contre les anciens dirigeants (de peur d'être mis en cause aussi peut-être ? ), les finances vont toujours aussi mal. Ils empruntent pour couvrir les emprunts, cela s'appelle de la "cavalerie bancaire" et c'est illégal.
https://adpb.pro/actualites.htm
Le Préfet dit que les comptes du Sydeme sont inexacts, mais qu'importe, les usagers qui ne sont pas responsables doivent rembourser la dette, l'ancien directeur des services, Serge Winkelmuller, est devenu président de SpiralTrans Suède (société créée par le Sydeme avec l'argent public) et revend du matos au Sydeme, ben voyons !
Les plaintes contre le Sydeme déposées par les associations et Anticor sont "oubliées" par le procureur. "Ben oui, il y a trop d'élus à entendre dans cette affaire, semble-t-il."
L'association est toujours active et bien que les restrictions liés au Covid-19 nous obligent à travailler différemment, nous sommes toujours actifs sur le terrain.
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